Les fabricants de cosmétiques, conscients des préoccupations environnementales actuelles, lancent de nouvelles technologies à un rythme effréné afin de permettre aux consommateurs d’adopter une routine de beauté plus durable et responsable. Examinons certains des développements les plus récents.
Les consommateurs ont déjà commencé à éliminer tous les articles superflus de leur salle de bain pour adopter une routine de beauté plus épurée en utilisant des fibres naturelles, des cosmétiques solides et des accessoires lavables et réutilisables, selon les données.
Dans la direction de la circularité
Bien que cela ne soit en aucun cas une solution miracle, réduire la production de déchets nécessite avant tout de recycler ou de surcycler les emballages, ou de les dégrader biologiquement. Les entreprises de cosmétiques concentrent actuellement leurs recherches sur ces défis, et certaines ont même commencé à proposer de nouvelles solutions.
Juni Cosmetics est l’une des entreprises qui a fait un grand effort pour recycler. Madeleine White, une artiste cosmétique, a fondé l’entreprise, qui a collaboré avec des designers pour éliminer le plastique de ses produits de beauté.
Le résultat est une collection haut de gamme de capsules de rouge à lèvres (« Luxury Hydrating Lipstick ») avec un grand pouvoir hydratant, créée avec des huiles biologiques, de la vitamine E et de l’acide hyaluronique végétal, et dont les tubes sont entièrement composés d’aluminium, les rendant 100 % recyclables.
Le tube entier du rouge à lèvres, y compris les mécanismes, est fabriqué en aluminium, permettant aux clients de recycler le produit sans avoir à le démonter. Le rouge à lèvres est certifié vegan et fabriqué uniquement à partir d’ingrédients biologiques et issus de sources écologiques.
Dans une démarche similaire, Izzy Zero Trash Beauty a lancé le premier mascara réutilisable et recyclable au monde, qui ne génère aucun déchet. Le « Zero Waste Mascara » est fabriqué en tube en acier inoxydable et livré dans des enveloppes réutilisables fabriquées à partir de matériaux recyclés sans aucun emballage. Un service d’abonnement permet aux clients de recevoir un nouveau mascara stérilisé et rempli tous les trois mois, accompagné d’une enveloppe prépayée pour renvoyer l’ancien mascara, qui sera soigneusement nettoyé et remplacé.
Un eyeliner qui se transforme en fleurs
Sprout World, une entreprise danoise spécialisée dans les instruments d’écriture durables, a également fait un pas vers une routine de beauté circulaire. Elle vient de lancer un eyeliner plantable. À une exception près, l' »eyeliner Sprout », exempt de microplastiques, s’applique comme n’importe quel autre eyeliner. Il peut être placé dans un pot et arrosé pour se transformer en fleurs à la fin de sa vie. Cela est rendu possible par la capsule contenant des graines cachée à l’extrémité du produit.
Ces avancées peuvent sembler minimes, mais elles montrent que les entreprises ont commencé à développer des alternatives durables aux cosmétiques traditionnels afin de rendre les salles de bain plus respectueuses de l’environnement.
Proposer des options d’emballage réutilisables
Les entreprises de beauté sont de plus en plus pressées de développer des designs d’emballages réutilisables ou rechargeables. Ces emballages aident à réduire la surconsommation et favorisent une économie circulaire tout en offrant une nouvelle source de valeur.
Les déchets organiques peuvent être recyclés. Les déchets peuvent réduire le coût des biens, offrant ainsi aux entreprises un incitatif encore plus fort pour adopter cette stratégie écologiquement responsable. Ce produit est une huile pour la peau infusée d’insectes qui surcycle les déchets organiques végétaux en utilisant des insectes.
Pour promouvoir la santé de la peau de manière unique, l’huile pour la peau est composée de 20 % d’huile de larve de mouche soldat noire — l’un des insectes les plus durables et riches en nutriments au monde.
Utiliser des produits naturels et privilégier les circuits locaux. La pandémie a mis en lumière l’importance d’acheter des ingrédients de beauté produits localement pour les consommateurs français, qui préfèrent utiliser des produits de beauté et de soins personnels provenant de leur propre région, avec plus de la moitié prêts à payer plus cher pour ceux-ci.
L’Accent, une entreprise française indépendante, a créé une combinaison de soins de la peau et de maquillage, le « dermo-maquillage ». L’Accent ramasse à la main des châtaignes des montagnes des Cévennes, au centre de la France, et les transforme en une fine poudre colorée hydratante, naturellement riche en antioxydants.
Makesenz développe des produits naturels qui sont biologiques, locaux et sans déchets. Leur objectif est de produire des produits « moins, mais meilleurs » qui attireront presque six consommateurs français sur dix, préoccupés par la durabilité des composants utilisés dans les produits naturels.
Faire un effort pour être carboneutre. La neutralité carbone est une approche globale pour réduire l’impact environnemental et climatique d’une entreprise. En examinant l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, de plus en plus d’entreprises indépendantes développent des produits carboneutres, cherchant à aider à la fois les consommateurs et l’environnement. C’est là que l’attention des consommateurs se concentrera dans les prochaines années.
Chez Molpack, nous aidons les marques à développer des soins de la peau biodégradables, rechargeables et carboneutres. Nous avons aidé des marques à créer leurs capsules de soins de la peau qui viennent dans des « pots maison » réutilisables avec 100 gouttes de gel nettoyant pour « une peau propre, douce et lisse ». Chaque goutte de soin est 100 % biodégradable et fabriquée à partir d’algues durables. Les gouttes Bolt sont rechargeables à partir de sacs biodégradables, et les pots de la marque sont conçus pour durer toute une vie.
Certaines marques utilisent même la compensation carbone pour créer des produits carboneutres. Cela signifie que l’entreprise compense toutes ses émissions de carbone, de l’expédition des produits vers les magasins à la gestion des machines qui les fabriquent, en passant par l’électricité qui éclaire leurs bureaux.